Clouée au lit par la maladie dès sa jeunesse, Monique Saint-Hélier (1895-1955) a créé un univers romanesque singulier, celui du « cycle des Alérac », inspiré de sa jeunesse à La Chaux-de-Fonds. Traversant dans l’isolement et la précarité les années de guerre au cœur de Paris occupé, cette intime de Rilke et admiratrice de Virginia Woolf tient alors un important Journal : dix-neuf cahiers où elle retrace dans le détail les violences du conflit, les privations auxquelles elle est confrontée avec son mari, la souffrance et néanmoins l’espoir.
Qui était Monique Saint-Hélier ? Comment plonger dans son œuvre aux ramifications multiples ?